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Jours sans faim de Delphine DE VIGAN

Publié le par Emma

Jours sans faim de Delphine DE VIGAN

Quatrième de couverture :

" Cela s'était fait progressivement. Pour en arriver là. Sans qu'elle s'en rende vraiment compte. Sans qu'elle puisse aller contre. Elle se souvient du regard des gens, de la peur dans leurs yeux. Elle se souvient de ce sentiment de puissance qui repoussait toujours plus loin les limites du jeûne et de la souffrance. Les genoux qui se cognent, des journées entières sans s'asseoir.
En manque, le corps vole au-dessus des trottoirs. Plus tard, les chutes dans la rue, dans le métro, et l'insomnie qui accompagne la faim qu'on ne sait plus reconnaître.
Et puis le froid est entré en elle, inimaginable. Ce froid qui lui disait qu'elle était arrivée au bout et qu'il fallait choisir entre vivre et mourir. "

 

Mon ressenti :

Laure a 19 ans, elle est anorexique, elle pèse 36 kilos, elle va alors devoir rentrer à l'hôpital, elle va devoir choisir si elle veut s'en sortir car à ce stade, elle n'a plus trop le choix. Nous allons suivre les mois d'hospitalisation.
Voilà un sujet assez difficile, l'anorexie, pas évident de passionner les foules avec un tel sujet. Elle nous raconte ce qu'elle ressent, ses doutes, ses angoisses, ses difficultés, l'hospitalisation.
J'étais très accrochée au début du livre, et puis alors qu'il n'est vraiment pas très épais j'ai eu du mal à le terminer. J'ai trouvé ça assez plat, avec des longueurs, assez inintéressant, alors qu'en général j'aime beaucoup ses livres,  peut-être le moment pour le lire a été mal choisi. J'avais déjà lu sur le thème de l'anorexie Lettres à l'absente de PPDA que j'avais trouvé intéressant et original. Je m'aperçois qu'en un mois, j'ai quasiment oublié ce que j'ai lu.

 

Jours sans faim - Delphine DE VIGAN - Editions Grasset 2001 - 125 pages.

Publié dans Vite lu - vite oublié

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Cyanure de Camilla LACKBERG

Publié le par Emma

Cyanure de Camilla LACKBERG

Quatrième de couverture :

Quelques jours avant Noël, Martin Mollin, le collègue de Patrick Hedström, accompagne sa petite amie Lisette à une réunion de famille sur une île au large de Fjällbacka. Mais au cours du premier repas, le grand-père, un richissime magnat de l'industrie, leur annonce une terrible nouvelle avant de s'effondrer, terrassé. Dans son verre, Martin décèle une odeur faible mais distincte d'amande amère. Une odeur de meurtre. Une tempête de neige fait rage, l'île est isolée du monde et Martin décide de mener l'enquête. Commence alors un patient interrogatoire que va soudain troubler un nouveau coup de théâtre…

Mon ressenti :

Martin est policier, le soir de Noël, il est invité par sa petite amie pour un repas de famille, il veut lui faire plaisir et accepte. Les voilà en direction de l'île de Valö à côté de Fjällbacka, ils vont y passer le Week-end, c'est la première fois que Martin va découvrir la famille. Tous les membres de la famille s'occupent du grand-père très riche, ils espèrent tous avoir les faveurs de ce dernier, cependant, lors du dîner un drame va se dérouler, le grand-père va mourir. 
J'ai lu de l'auteure  La princesse de glaces, un bon gros suspense. Là nous en sommes loin car c'est un tout petit livre, une histoire à part, qui a un charme désuet, il fait penser à Agatha Christie. Nous sommes dans un huis-clos, coincé sur une petite île en pleine tempête de neige, ils sont tous obligés de rester dans cette maison, Martin va devoir commencer cette enquête seul et va recevoir un à un les membres de la famille.
J'ai passé un bon moment, très court avec ce petit livre, une petite parenthèse agréable, lorsque l'on veut souffler avec un petit livre sympathique, il fait une très bonne transition entre  des livres plus exigeants.

 

Cyanure - Camilla LÄCKBERG - Actes Sud 2011 - 157 pages.

Publié dans Bien aimé

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A la ligne de Joseph PONTUS

Publié le par Emma

A la ligne de Joseph PONTUS

Quatrième de couverture :

A la ligne est le premier roman de Joseph Pontus. C'est l'histoire d'un ouvrier intérimaire qui embauche dans les conserveries de poissons et les abattoirs bretons. Jour après jour, il inventorie avec une infinie précision les gestes du travail à la ligne, le bruit, la fatigue, les rêves confisqués dans la répétition de rituels épuisants, la souffrance du corps. Ce qui le sauve, c'est qu'il a eu une autre vie. Il connaît les auteurs latins, il a vibré avec Dumas, il sait les poèmes d'Apollinaire et les chansons de Trenet. C'est sa victoire provisoire contre tout ce qui fait mal, tout ce qui aliène. Et, en allant à la ligne, on trouvera dans les blancs du texte la femme aimée, le bonheur dominical, le chien Pok Pok, l'odeur de la mer.

 

Mon ressenti :

Il est rare même très rare que je lise un livre aussi récent, à la lecture des premiers avis je me disais que ce n'était vraiment pas un livre pour moi de par sa forme. A force de parcourir d'autres avis, ma curiosité se développait. Rien de tel que d'avoir ouvert le livre et d'en avoir parcouru une page au hasard pour que j'ai envie de le lire, car l'écriture un peu particulière ne me gênait pas.
Bref, pour en revenir à l'histoire…
Un homme vient d'arriver en Bretagne pour suivre sa femme, ne trouvant pas de travail dans sa branche, il va commencer à travailler pour des missions intérimaires, à l'usine. Il va les multiplier, commencer en pleine nuit, dans divers domaines, un travail tôt, pénible, répétitif, dans le bruit, dans le poisson, dans la viande etc...
Le récit va venir par sa forme accentuer cette pénibilité, des phrases sans aucune ponctuation, des retours à la ligne comme un martèlement, une rengaine toujours construite de la même manière.
Inutile de préciser que j'ai beaucoup aimé ce livre, par son histoire et sa forme. Originaire de Bretagne j'ai évidemment côtoyé de près ou de loin ces ouvriers oubliés, tout au long de ma lecture j'ai d'ailleurs repensé à un ancien collègue de travail devenu ami qui m'avait dit avoir été intérimaire dans ce genre d'usine lorsqu'il était étudiant, passionné de cinéma, il pensait tous les matins à un film et se le repassait dans la tête pour que ses journées soient plus douces.
Une très belle lecture, percutante, originale, captivante, une lecture qui ferait du bien à tous ces gens qui se plaignent à longueur de journées de leur travail beaucoup moins pénible et ils sont nombreux….

 

A la ligne - Joseph PONTUS - La Tale Ronde 2019 - 263 pages.

Publié dans Que je n'oublierai pas

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