Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

Inconnu à cette adresse de Kressmann TAYLOR

Publié le par Emma

Inconnu à cette adresse de Kressmann TAYLOR

Quatrième de couverture :

1er août 1933. " Tu es un libéral, Martin. Tu vois les choses à long terme. Je sais que tu ne peux pas te laisser entraîner dans cette folie par un mouvement populaire qui, aussi fort soit-il, est foncièrement meurtrier."

18 août 1933. "Tu dis que nous persécutons les libéraux, Max, que nous brûlons les livres. Tu devrais te réveiller : est-ce que le chirurgien qui enlève un cancer fait preuve de ce sentimentalisme niais ? Il taille dans le vif, sans états d'âme. Oui, nous sommes cruels. La naissance est un acte brutal ; notre re-naissance l'est aussi. "

1932. Martin Schulse, un Allemand, et Max Eisenstein, un Juif américain, sont marchands de tableaux en Californie. Ils sont aussi unis par des liens plus qu'affectueux - fraternels. Le premier décide de rentrer en Allemagne. C'est leur correspondance fictive entre 1932 et 1934 qui constitue ce petit livre inédit en France, écrit par une Américaine en 1938, et salué à l'époque aux Etats-Unis, comme un chef-d'oeuvre.

 

Mon ressenti :

Max et Martin sont marchands de tableaux aux Etats-Unis, ils sont amis. Martin, l'allemand va retourner en Allemagne en 1932 et commence alors une correspondance entre eux.

Lire une nouvelle est toujours délicat pour moi, même si j'ai appris à les aimer, quelquefois je les trouve sans consistance, inabouties, car j'aime les pavés, être imprégnée des personnages, des lieux, les suivre sur de nombreux jours en ayant hâte d'y retourner.

Ceci dit, nous avons dans cette correspondance qui se lit d'une traite l'effet complètement inverse. Pas besoin avec cette nouvelle de long discours, j'ai pris une véritable claque, tout est dit en peu de pages, 17 lettres qui nous tiennent en haleine, qui vont évoluer.

Quel effet la montée du nazisme va avoir sur eux ?

Deux personnes à un moment précis de l'Histoire, quels sont leurs points de vue ?  Leur vision de l'avenir ? Leurs échanges ?

Une nouvelle dans laquelle il y a tout, comme j'aimerais en lire plus souvent, qui restera très longtemps en mémoire, c'est court, incisif, précis...etc

Ma réaction après cette lecture a été de dire à mon cher et tendre qu'il fallait absolument qu'il la lise, tellement je suis restée scotchée. Bref, je n'ai pas les mots pour vous la conseiller si vous ne l'avez pas encore lue.

 

Inconnu à cette adresse - Kressmann TAYLOR - Editions Autrement 1999 - 60 pages.

 

Publié dans Que je n'oublierai pas

Partager cet article
Repost0

Jusqu'à ce que la mort nous sépare de Lisa GARDNER

Publié le par Emma

Jusqu'à ce que la mort nous sépare de Lisa GARDNER

Quatrième de couverture :

Tess croyait avoir trouvé le mari idéal en la personne de Jim Beckett, un policier jouissant d'une excellente réputation dans la petite ville de Williamstown, Massachussets.

Mais après plusieurs années de mariage, Tess découvre le monstre qu'est en fait son époux. A-t-elle d'autre choix que de le dénoncer ?

En attendant son jugement, Jim est placé dans un quartier de haute sécurité, dont il parvient à s'évader...

Il n'a dès lors qu'une idée, fixe : retrouver celle qui l'a trahi. Et lui rappeler qu'ils sont unis pour la vie, que seule la mort pourra jamais les séparer...

 

Mon ressenti :

Tess est mariée et a un enfant, mais un jour elle va découvrir le monstre, ce dernier est son mari et elle  va décider de porter plainte. Elle est protégée mais cela ne va pas suffire, elle va donc employer de plus grands moyens et va être entrainée par J.T., ancien mercenaire et marine, elle va s'installer chez lui le temps d'apprendre.

Une lecture pour moi en demi-teinte, ça se lit, il y a de l'action, du suspense, on suit cette femme traquée par son mari. J'ai passé un bon moment sans que cela soit exceptionnel, je n'y ai cru que moyennement, j'ai trouvé que les ficelles étaient un peu grosses, mais au final c'est comme quand on regarde et qu'on se laisse prendre par une bonne grosse production américaine. On se prend à la lecture mais voilà un petit moment maintenant que je l'ai lu et il ne m'en reste pas grand chose.

 

Jusqu'à ce que la mort nous sépare - Lisa GARDNER - L'Archipel 1998 - 371 pages.

 

 

Publié dans Moyennement aimé

Partager cet article
Repost0

La fille du train de Paula HAWKINS

Publié le par Emma

La fille du train de Paula HAWKINS

Quatrième de couverture :

Entre la banlieue où elle habite et Londres, Rachel prend le train deux fois par jour : à 8h04 le matin, à 17h56 le soir. Et chaque jour elle observe, lors d'un arrêt, une jolie maison en contrebas de la voie ferrée. Cette maison, elle la connaît par coeur, elle a même donné un nom à ses occupants : Jason et Jess. Un couple qu'elle imagine parfait. Heureux comme Rachel et son mari l'ont pu l'être par le passé, avant qu'il ne la trompe, avant qu'il ne la quitte. Jusqu'au matin où Rachel voit Jess dans son jardin avec un autre homme que Jason. La jeune femme aurait-elle une liaison ? Bouleversée de voir ainsi son couple modèle risquer de se désintégrer comme le sien, Rachel décide d'en savoir plus. Quelques jours plus tard, elle découvre avec stupeur la photo d'un visage désormais familier à la Une des journaux : Jess a mystérieusement disparu...

 

Mon ressenti :

Un livre qu'on a beaucoup vu sur les blogs avec des avis bien différents, j'ai eu envie de le lire puis moins, je suis passée par plusieurs stades, suite à l'avis de Sylire, je me suis dit qu'il pourrait bien me plaire.

Rachel prend le train tous les jours et s'invente une histoire avec les deux habitants d'une maison en particulier, elle connaît tout de cette maison, elle imagine une belle histoire d'amour entre les deux, ils sont un modèle pour elle, elle invente une profession, en gros, ils sont très amoureux, très heureux, parfaits. Jusqu'au jour où Jess, cette femme disparaît. Elle commence vraiment à essayer de reconstituer ce qu'il a pu se passer d'autant plus qu'elle avait vu peu de temps avant un autre homme avec Jess. Le problème est que Rachel a des trous de mémoire, quand elle boit elle ne se souvient de rien, elle essaie de combler ces trous.

J'ai été complètement happée par cette histoire, nous commençons par les trajets en train, ce qu'elle voit, ce qu'elle s'imagine. Puis nous avons le point de vue d'une autre femme, puis une autre qui est la remplaçante de Rachel et qui habite la même rue. Trois point de vue de femme qui nous raconte une histoire.

Le côté psychologique m'a beaucoup intéressée, Rachel qui habitait cette rue et qui était heureuse, qui boit beaucoup et qui a tout perdu. C'est à la fois addictif et terrifiant, on peut tout à fait s'identifier à ces femmes. Rachel qui est dépressive, alcoolique, il lui manque donc des pièces pour reconstituer ce qu'il s'est passé. Elle essaie donc d'aider la police pour retrouver cette femme disparue, mais comment être prise au sérieux lorsqu'on est dépressive et qu'on ne se souvient pas des choses.

J'ai tout de suite été accrochée par le début, l'écriture, et il m'a  tenu en haleine de bout en bout, en effet, difficile de la lâcher, ce qui tombait bien car j'avais du temps devant moi.

 

La fille du train - Paula HAWKINS - Sonatine 2015 - 453 pages.

Publié dans beaucoup aimé

Partager cet article
Repost0

Le Prince de la Brume de Carlos RUIZ ZAFON

Publié le par Emma

Le Prince de la Brume de Carlos RUIZ ZAFON

Quatrième de couverture :

1943, Angleterre. Fuyant la guerre, Max, sa soeur Alicia et leurs parents emménagent dan un village au bord de mer. Mais des événements inquiétants se succèdent. Leur nouveau foyer semble hanté. une présence maléfique rôde entre ses murs. Que veut-elle ? Et pourquoi s'acharne-t-elle contre Roland, le nouvel ami de Max et d'Alicia ? En enquêtant sur ces mystères, les trois adolescents exhument d'effroyables secrets. Un être diabolique, le Prince de la Brume, réclame une dette venue du passé. Une dette dont Roland est le prix. Pour sauver leur ami, Max et Alicia doivent affronter le Prince de la Brume sur son territoire : un cargo ténébreux, effrayant, échoué dans les fonds marins.

 

Mon ressenti :

J'ai lu de cet auteur L'ombre du vent, j'avais apprécié ma lecture mais je pense que j'aurais aimé le découvrir plus jeune, je voulais donc lire autre chose de l'auteur. Je me suis penchée sur celui-ci car j'aime beaucoup la couverture, oui, ça tient quelquefois à peu de chose. Je n'avais pas percuté que c'était un livre pour adolescents, mais l'auteur écrit que c'est un livre qui peut se lire à tous les âges.

Un famille va s'installer dans une maison au bord de mer car le père est persuadé que cet endroit plus tranquille ne sera que bénéfique pour sa famille. En effet, ils veulent fuir la guerre. Dès l'arrivée, Max va découvrir de drôles de phénomènes, entre une pendule qui tourne à l'envers, le chat qui les suit dès l'arrivée à la gare, un jardin rempli de statues etc... Et ce n'est que le début.

Petit à petit, ils vont mettre à jour et constituer toutes les pièces du puzzle afin de découvrir le Prince de la Brume, et surtout ce qu'il veut.

J'ai passé un bon moment, ça se lit bien, c'est assez prenant, on oscille entre l'aventure, le fantastique, le suspense. Beaucoup de genres réunis qui font un ensemble assez agréable, cohérent, dépaysant, glaçant. Un livre qui se lit vite car il n'est pas trop gros.

 

Le Prince de la Brume - Carlos Ruiz Zafon - Robert Laffont 2011 - 210 pages.

 

Publié dans Bien aimé

Partager cet article
Repost0

Saissac

Publié le par Emma

Pour vous changer un peu du Tarn, prenons la direction aujourd'hui de l'Aude avec la visite d'un château cathare : Saissac. C'est le plus ancien des châteaux cathares, il date approximativement de 900 et est évoqué pour le première fois dans un texte en 960. Après avoir été habité par de nombreuses familles, il est déjà inoccupé et délabré au milieu du XVIII ème. Il est acheté en 1920 par un écrivain et scénariste et donné à la ville lors de sa mort.

Nous l'avons visité par un après-midi de grande chaleur l'été dernier, ce qui est dommage c'est normalement lorsque le temps est très clair nous voyons très bien les Pyrénées juste derrière, et là, rien.

SaissacSaissac
SaissacSaissac
SaissacSaissac
SaissacSaissac

Après la visite, nous nous sommes promenés dans le village, il n'y avait pas grand monde car il faisait vraiment très chaud ce jour-là.

SaissacSaissac
SaissacSaissac
SaissacSaissac

Voilà pour l'aperçu de ce village, il faut évidemment aimer les pierres, normalement la vue sur les Pyrénées est absolument splendide, c'est ma première visite d'un château cathare, j'en ai beaucoup d'autres à découvrir. Après cette visite, nous sommes allé à Montolieu, le village du livre car c'est à quelques kilomètres, ce qui permet de faire d'une pierre deux coups.

Publié dans Divers

Partager cet article
Repost0

Terminus Elicius de Karine GIEBEL

Publié le par Emma

Terminus Elicius de Karine GIEBEL

Quatrième de couverture :

Istres - Marseille. Pour Jeanne, la vie est ponctuée par cet aller-retour ferroviaire quotidien entre son travail au commissariat et la maison de sa mère. Elle espère qu'un événement viendra secouer le fil de son existence.

"Vous êtes si belle, Jeanne. Si touchante et si belle." Ce soir-là, une lettre, glissée entre deux banquettes, semble combler toutes ses espérances. Commence alors une correspondance amoureuse qui, pour Jeanne, aura pour terminus le bout de l'enfer...

 

Mon ressenti :

J'ai trouvé ce livre dans une boîte à lire, je me suis dit que c'était l'occasion de le découvrir, en effet, je ne pense pas que je l'aurais acheté, il va d'ailleurs retourner se promener très bientôt.

Jeanne travaille dans un commissariat, elle y travaille dans les bureaux car elle était trop petite pour devenir policière. Elle vit chez sa mère et prend le train tous les matins pour aller travailler. Un jour, elle va découvrir une lettre coincée entre deux sièges qui lui est destinée. Une vraie déclaration d'amour, une personne qui connaît bien des choses sur elle. Mais en plus de cette déclaration il y a le fait qu'il lui avoue aussi avoir tué des personnes. Elle va avoir des lettres tous les soirs, elle est impatiente de les lire.

Un petit livre qui se lit bien et vite. Qui est cette personne ? Comment connaît-il autant de choses sur Jeanne ? Pourquoi tuer ces personnes ? Quel est le lien entre ces meurtres ? Le suspense est bien présent, on tourne les pages assez vite, va t-elle le dénoncer ou essayer de l'arrêter seule ? Pourquoi Esposito qui s'occupe de l'enquête ne l'écoute pas ?

Autant de questions pour un suspense agréable, déroutant, original sans être phénoménal. En effet, on se demande pourquoi Jeanne met autant de temps à réagir. Un bon livre distrayant, un suspense qui nous tient en haleine mais un côté un peu trop "fleur bleue" pour moi.

 

Terminus Elicius - Karine GIEBEL - La Vie du Rail 2004 - 249 pages.

 

 

Publié dans Bien aimé

Partager cet article
Repost0

Le sourire étrusque de José Luis SAMPEDRO

Publié le par Emma

Le sourire étrusque de José Luis SAMPEDRO

Quatrième de couverture :

Un vieux paysan calabrais malade arrive chez son fils, à Milan, pour y subir des examens. Il déteste la vie dans le Nord, cette ville hostile et son ciel gris, mais c'est là qu'il découvre son dernier amour : son petit-fils, Bruno, qui porte le nom que ses camarades partisans lui avaient donné au temps du maquis.

Dans ce roman plein de tendresse, d'humour et d'émotion, l'approche de la mort, la vieillesse offrent encore de formidables moments de bonheur et d'apprentissage, qui mènent à la plénitude et à la sérénité si bien représentées par le fameux sourire étrusque.

Mon ressenti :

Un paysan doit faire des examens médicaux, comme il habite en pleine campagne, il se rend chez son fils à Milan. Milan est une ville qu'il n'aime pas, et il n'aime pas les milanais. Il s'installe donc chez son fils et sa belle-fille, dans un appartement en pleine ville. C'est vraiment difficile pour lui d'autant plus qu'il ne trouve pas ses repères et encore moins dans ce qu'il y a dans le réfrigérateur.

Il fait la connaissance de son petit-fils de treize mois, il l'avait oublié, en effet il a perdu sa femme il y a quelques mois et sa maladie en plus ...Son petit-fils est un véritable coup de coeur, celui-ci va être renforcé par le fait qu'il s'appelle Bruno, le même prénom qu'on avait donné au vieux dans le maquis.

Il va donc s'installer dans cet appartement et devoir prendre ses habitudes, il a un avis sur tout, jusqu'à l'éducation de l'enfant qui est forcément contraire aux parents.

Je me suis régalée, un sujet universel, le conflit de génération dans l'éducation des enfants, le monde complètement aseptisé de l'appartement dans lequel il loge. Il passe beaucoup de temps avec son petit fils, il veut en faire un homme et fait des amalgames avec le passé.

C'est un livre qui m'a fait sourire, qui m'a beaucoup touchée, qui est bien écrit, qui résonne chez beaucoup de personnes. Bref, une très belle histoire.

 

Le sourire étrusque - José Luis SAMPEDRO - Editions Métailié 1994 - 319 pages.

 

Publié dans beaucoup aimé

Partager cet article
Repost0

Trente-six chandelles de Marie-Sabine ROGER

Publié le par Emma

Trente-six chandelles de Marie-Sabine ROGER

Quatrième de couverture :

Allongé dans son lit en costume de deuil, ce 15 février, Mortimer Decime attend sagement la mort. En effet, depuis son arrière-grand-père, tous les hommes de sa famille sont décédés à 11 heures du matin, le jour de leur trente-six ans.

La poisse serait-elle héréditaire, comme les oreilles décollées ? Y a-t-il un gène de la scoumoune ? Un chromosome de manque de pot ? Que faire de sa vie, quand le chemin semble tout tracé à cause d'une malédiction familiale ? Pas grand chose... sauf si le Destin et l' Amour ont décidé de rebattre les cartes.

 

Mon ressenti :

Tout débute le jour où Mortimer doit mourir, en effet dans la famille, tous les hommes ont disparu le jour de leur trente-six ans. Le sort semble s'acharner car même si certains ont essayé de ne rien faire ce jour là afin d'y échapper, cela n'a jamais marché. Au début du livre, nous avançons donc doucement dans cette dernière journée.

J'aime les livres de Marie-Sabine Roger, c'est simple mais en même temps, l'histoire est toujours originale, ses trouvailles en matière d'écriture me font toujours sourire. L'histoire n'est pourtant pas joyeuse cette fois-ci, la réflexion sur le dernier jour de sa vie, sur une malédiction familiale. C'est un livre plein d'humanité sur en quelque sorte un looser qui n'a jamais rien construit dans sa vie car résigné à partir. Encore une fois et comme toujours ça se lit vite, très vite, je suis toujours déçue de l'avoir terminé, j'en aurais bien lu plus. Je ne suis pas sûre d'en conserver beaucoup de choses mais j'ai encore pris un réel plaisir à la lire. Ce n'est pas mon préféré de l'auteur car la découverte de son écriture n'est plus là même si j'ai pris énormément de plaisir à le lire.

Un bon roman, distrayant mais en même temps avec des messages et des pistes de réflexion sous de l'humour.

 

Trente-six chandelles - Marie-Sabine ROGER - Editions du Rouergue 2014 - 279 pages.

 

 

Publié dans beaucoup aimé

Partager cet article
Repost0

La blonde en béton de Michael CONNELLY

Publié le par Emma

La blonde en béton de Michael CONNELLY

Quatrième de couverture :

Une jeune femme blonde vient d'être découverte coulée dans du béton. Quatre ans après l'enquête sur les meurtres du " Dollmaker", l'inspecteur Harry Bosch est traduit en justice. une avocate arriviste et teigneuse l'accuse d'avoir tué un innocent, et non le serial killer qu'il croyait pourtant avoir identifié. Bosch commence à douter -inquiet et déterminé, il reprend l'enquête depuis le début.

Mon ressenti :

C'est la première fois que je rencontre Harry Bosch, oui je sais, c'est pourtant un classique du genre, d'ailleurs j'en ai 4 dans ma PAL, il était donc temps que je m'y mette afin de savoir si je vais continuer à en acheter.

Harry Bosch est donc accusé d'avoir tué un innocent quatre ans plus tôt, en effet lors d'une affaire, il s'est rendu seul suite à une plainte d'une femme dans un appartement et a tué l'homme qui a fait un geste. Bosch est persuadé que c'était le tueur en série qu'il cherchait. Sa famille a porté plainte. Nous assistons donc au début du livre au procès, mais comme la police découvre en même temps une femme coulée dans le béton avec des procédés semblables à celui qui a été tué, Harry Bosch va devoir mener l'enquête en même temps que son procès et ressortir les vieux dossiers.

Pour une première rencontre, c'est une réussite, d'ailleurs j'étais sûre d'aimer pour en avoir autant en attente. Le procès est passionnant, l'enquête en parallèle aussi, ça se lit tout seul, aucune fausse note, tout semble complètement fluide et bien ficelé. C'est très efficace, je vais pouvoir donc continuer la série.

 

La blonde en béton - Michael CONNELLY - Seuil 1996 - 463 pages.

 

Publié dans beaucoup aimé

Partager cet article
Repost0

Les douze tribus d'Hattie d'Ayana MATHIS

Publié le par Emma

Les douze tribus d'Hattie d'Ayana MATHIS

Quatrième de couverture :

Gare de Philadelphie, 1923. La jeune Hattie arrive de Géorgie en compagnie de sa mère et de ses soeurs pour fuir le Sud rural et la ségrégation. Aspirant à une vie nouvelle, forte de l'énergie de ses seize ans, Hattie épouse August. Au fil des années, cinq fils, six filles et une petite-fille naîtront de ce mariage. Douze enfants, douze tribus qui égrèneront leur parcours au fil de l'histoire américaine du XXème siècle. Cette famille se dévoile peu à peu à travers l'existence de ces fils et filles marqués chacun à leur manière par le fort tempérament de leur mère, sa froide combativité et ses secrètes failles.

 

Mon ressenti :

On débute en 1925, Hattie, jeune  mariée et jeune mère de famille va perdre ses jumeaux d'une pneumonie. Le premier chapitre donne le ton, comment va évoluer cette femme ? Que va-t-elle devenir après ce chagrin ? Elle va avoir 11 enfants qui vont  chacun nous dérouler un pan de leur existence tout au long du livre à un moment précis. C'est donc une partie de l'histoire de l'Amérique qui nous est contée, la ségrégation, la pauvreté, mais aussi un moment très précis d'un ou plusieurs enfants, ce qui permet d'aborder encore d'autres sujets très précis, comme l'homosexualité, la guerre du Vietnam... Par ce biais et de manière indirecte, nous en savons plus aussi sur la personnalité de cette mère.

Une construction très originale, très habile qui nous fait avoir une vue d'ensemble de cette famille. La construction est la force du roman même si j'aurais aimé recroiser les différents enfants au travers des chapitres, car ils n'apparaissent qu'une fois dans leurs chapitres, et tous à des périodes différentes. De cette manière nous déroulons l'Histoire de 1925 à 1980.

Un premier roman très fort, subtil, complet et original qui nous mène à avoir une vue d'ensemble sur cette femme et tout ce qu'elle a traversé au cours de ses années, un livre qui ne me semble pas avoir vu très souvent sur les blogs et qui aurait mérité d'être découvert.

 

Les douze tribus d'Hattie - Ayana MATHIS - Gallmeister 2014 - 311 pages.

 

Publié dans beaucoup aimé

Partager cet article
Repost0