Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

Ce que tu as fait de moi de Karine GIEBEL

Publié le par Emma

Ce que tu as fait de moi de Karine GIEBEL

Quatrième de couverture :

Personne n'est assez fort pour la vivre.
Personne n'est préparé à l'affronter,
même si chacun la désire plus que tout.
La passion, la vraie...
Extrême.
Sans limites.
Sans règles.

On se croit solide et fort, on se croit à l'abri. On suit un chemin jalonné de repères, pavé de souvenirs et de projets. On aperçoit bien la ravin sans fond qui borde notre route, mais on pourrait jurer que jamais on n'y tombera. Pourtant, il suffit d'un seul faux pas. Et c'est l'interminable chute.

Aujourd'hui encore, je suis incapable d'expliquer ce qui est arrivé. Si seulement j'avais plongé seul.

Cette nuit, c'est le patron des Stups, le commandant Richard Ménainville, qui doit confesser son addiction et répondre de ses actes dans une salle d'interrogatoire. Que s'est-il réellement passé entre lui et son lieutenant Laëtitia Graminsky ? Comment un coup de foudre a-t-il pu déclencher une telle tragédie ?

Si nous résistons à cette passion, elle nous achèvera l'un après l'autre sans aucune pitié.

Interrogée au même moment dans la salle voisine, Laëtitia se livre. Elle dira tout ce qu'elle a vécu avec cet homme. Leurs versions des faits seront-elles identiques ?

Si nous ne cédons pas à cette passion, elle fera de nous des ombre gelées d'effroi et de solitude.
Si nous avons peur des flammes, nous succomberons à un hiver sans fin.

Mon ressenti :

Deux salles,
Deux interrogatoires.
D'un côté, le Commandant Richard Ménainville,
De l'autre, son Lieutenant Laëtitia Graminsky.

Tous deux racontent les derniers mois passés, en détail, leur emploi du temps.
Pourquoi sont-ils interrogés ? Vont-ils donner la même version ? Que s'est-il passé ?
Un roman très agréable à lire, ils parlent à tour de rôle, la construction originale est très fluide. Il y en a presque un qui commence une phrase et c'est l'autre qui raconte la suite.
La grande question est : Où nous mène la passion ?
Un roman très addictif, impossible de le lâcher, c'est assez trash tout de même.

 

Ce que tu as fait de moi - Karine GIEBEL - Belfond 2019 - 550 pages.

Publié dans beaucoup aimé

Partager cet article
Repost0

Pause ....

Publié le par Emma

Je me mets en pause, je n'ai pas le temps actuellement de rédiger des articles. Je vous laisse avec cette vue depuis mon jardin.

Pause ....

Publié dans Divers

Partager cet article
Repost0

Le jour où Kennedy n'est pas mort de R.J. ELLORY

Publié le par Emma

Le jour où Kennedy n'est pas mort de R.J. ELLORY

Quatrième de couverture :

C'est l'une des histoires les plus connues au monde - et l'une des plus obscures. Le 22 novembre 1963, le cortège présidentielle de John F. Kennedy traverse Dealey Plaza. Lui et son épouse Jackie saluent la foule, quand soudain...
Quand soudain, rien : le président ne mourra pas ce jour-là.
En revanche, peu après, Mitch Newman, photojournaliste installé à Washington, apprend une très mauvaise nouvelle. La mère de Jean, son ex-fiancée, lui annonce que celle-ci a mis fin à ses jours.
Le souvenir de cet amour chevillé au corps, Mitch tente de comprendre ce qui s'est passé. il découvre alors que Jean enquêtait sur la famille Kennedy. Peu à peu, le photographe va s'avancer dans un monde aussi dangereux que sophistiqué : le cœur sombre de la politique américaine.

Mon ressenti :

Mitch Newman est photographe, il apprend que son ex fiancée, Jean, est morte, elle se serait suicidée. C'est la mère de cette dernière qui l'appelle, ils se sont sont séparés car Mitch a voulu aller couvrir en tant que photographe la guerre en Corée, il se sent donc dans l'obligation de rendre service à sa mère qui est seule, il se met donc à enquêter sur cette mort.
En parallèle, nous sommes en novembre 1963 juste après que J.F. Kennedy ait salué la foule dans une décapotable et l'histoire va se dérouler jusqu'en août 1964.
Jean enquêtait sur Kennedy, s'est-elle vraiment suicidée ? Pourquoi enquêtait-elle sur le clan Kennedy ? Qu'avait-elle découvert ?
On mélange donc histoire avec des personnages réels mais aussi des inventés, une histoire différente car il ne lui arrive rien dans cette voiture, nous sommes donc dans une uchronie politique, c'est prenant et assez bien mené. Kennedy a échappé à son destin, comment vont se passer les mois qui suivent ? On mêle tour à tour de la politique, les extravagances de Kennedy, les secrets, le sexe etc... pour avoir au final une bonne histoire, c'est bien ficelé, efficace et original.

 

Le jour où Kennedy n'est pas mort - R.J. ELLORY - Sonatine 2020 - 422 pages.

Publié dans beaucoup aimé

Partager cet article
Repost0

Ma part de gaulois de Magyd CHERFI

Publié le par Emma

Ma part de gaulois de Magyd CHERFI

Quatrième de couverture :

C'est l'année du baccalauréat pour Magyd, petit Beur de la rue Raphaël, quartiers nord de Toulouse. Une formalité pour les Français, une événement sismique pour l'"indigène". pensez donc le premier bac arabe de la cité. Le bout d'un tunnel, l'apogée d'un long bras de fer avec la fatalité, sous l'incessante pression enamourée de la toute puissante mère et les quolibets goguenards de la bande. Parce qu'il ne fait pas bon passer pour un "intello" après l'école, dans la périphérie du " vivre ensemble" - Magyd et ses inséparables, Samir la militant et Momo l'artiste de la tchatche, en font l'expérience au quotidien.
Entre soutien scolaire aux plus jeunes et soutien moral aux filles cadenassées, une génération jour les grands frères et les ambassadeurs entre familles et société, tout en se cherchant des perspectives d'avenir exaltantes. Avec en fond sonore les rumeurs accompagnant l'arrivée au pouvoir de Mitterrand, cette chronique pas dupe d'un triomphe annoncé à l'arrière-goût doux-amer capture un rendez-vous manqué, celui de la France et de ses banlieues.

Mon ressenti :

Magyd habite la cité nord de Toulouse, c'est un récit romancé sur sa vie d'adolescent dans les quartiers.
Magyd est né en 1962 de parents algériens, ils vivent dans les quartiers nord de Toulouse et nous le suivons pendant ses années lycée. 
Magyd a été l'"élu" de sa mère," tu vas faire des études mon fils". Il va devoir d'ailleurs se battre dans tous les sens du terme parce qu'il aime la littérature, il ne fait pas du foot, sa mère trouve qu'il n'y a rien de pire que ce sport. Durant sa scolarité il va donner des cours de soutien aux élèves, nous sommes encore dans les années pendant lesquelles les filles n'ont pas accès à la culture, nous sommes à la charnière où elles vont commence à s'imposer. Il va être l'un des premiers de la cité à avoir le baccalauréat.
J'ai beaucoup aimé cette histoire qui raconte la vie de ce jeune Beur dans un quartier populaire. Le langage est fleuri et nous montre bien la vie. Il va devoir mener un vrai combat pour accéder à la culture mais sans devenir "trop" français non plus. Le livre prend fin tout juste fin  lorsque commence l'aventure Zebda.
J'ai raté l'auteur en début d'année alors qu'il était présent à un salon du livre dans un petit village pas loin de chez moi, c'est dommage car j'aurais bien aimé le rencontrer, c'était pour la sortie de son livre La part du Sarrasin.

 

Quelques extraits :

Page 11 : " Je mêlais sans scrupule des vers de René Char, d'Eluard ou d'Apollinaire avec mes minables élucubrations. Sans vergogne, je mélangeais le kérosène des grands avec mon fuel domestique. "

Page 200 :
" Comment dit-on "félicitations" en kabyle ?
- Tu sais maman, quand on te félicite.
- Non j'sais pas.
- Mais si ! Quand on dit à quelqu'un "bravo".
- Heu, non.
- Tu vois pas ? Quand on te dit "c'est très bien".
- Non.
Le Kabyle est comme ça, il félicite pas. Féliciter c'est détendre la corde qui expédie la flèche. Ça vous ramollit la fougue nécessaire au combat."

 

Ma part de Gaulois - Magyd CHERFI - Actes Sud 2016 -259 pages.
 

Publié dans beaucoup aimé

Partager cet article
Repost0

Les larmes noires sur la terre de Sandrine COLETTE

Publié le par Emma

Les larmes noires sur la terre de Sandrine COLETTE

Quatrième de couverture :

Avec pour unique trésor un nourrisson dans les bras, la jeune Moe est amenée de force dans un centre d'accueil pour déshérités, surnommé "la Casse". La Casse, c'est une ville de miséreux logés dans des carcasses de voitures posées sur cale. On attribue à Moe une 306 grise. Plus de sièges arrière, deux couvertures, et voilà leur logement, à elle et au petit.
Au milieu de l'effondrement de sa vie, Moe connaît enfin un coup de chance : dans sa ruelle, cinq femmes s'épaulent pour affronter la noirceur du quartier. Elles vont les adopter, elle et son fils, et chercher ensemble une solution pour s'en sortir. Mais à quel prix ?

Mon ressenti :

Moe est une jeune fille, elle habite avec son mari et son fils. Son mari l'a séduite sur son lieu de vacances, elle a tout lâché pour le suivre, tellement impatiente de quitter son île. Sa vie avec lui va se révéler loin d'être rose, elle décide donc de prendre son fils et de s'en aller. Alors que tout ne se passe pas comme prévu, elle est rattrapée par les services sociaux, elle se retrouve à habiter dans une casse de voitures. On lui attribue une voiture qui va devenir son lieu de vie, dans une allée à côté de cinq femmes qui se serrent les coudes et qui vont les prendre sous leurs ailes.
Voilà bien longtemps que je n'avais pas lu un Sandrine Colette, il m'a fallu faire une pause assez longue car j'avais comme une overdose de violence et noirceur. Du coup, la pause a été très bénéfique car j'ai beaucoup apprécié ma lecture. C'est comme d'habitude loin d'être rose, l'histoire de Moe et son fils est très dure, il y a des passages très éprouvants, cependant, il y ici et là quelques lumières. Au fil de l'histoire, nous allons connaître le parcours de chacune de ses copines d'infortune, leur vie et comment elles sont arrivées là avec des portraits de chacune d'entre elles. 

 

Les larmes noires sur la terre - Sandrine COLETTE - Denoël 2017 - 379 pages.

Publié dans beaucoup aimé

Partager cet article
Repost0

Sauvage de Jamey BRADBURY

Publié le par Emma

Sauvage de Jamey BRADBURY

Quatrième de couverture :

A dix-sept ans, Tracy sillonne avec ses chiens de traîneau les immensités enneigées de l'Alaska. Amoureuse de la nature sauvage, elle possède un secret : un don hors-norme, hérité de sa mère, qui la relie de façon unique aux animaux, mais peut-être aussi aux humains. Sa vie bascule le jour où un inconnu l'attaque en pleine forêt, puis disparaît. Quand Tracy reprend connaissance, couverte de sang, elle est persuadée d'avoir tué son agresseur. Ce lourd secret la hante jour et nuit, et lorsqu'un jeune homme à la recherche de travail frappe à leur porte, Tracy sent émerger en elle quelque chose de sauvage.

Mon ressenti :

Tracy a 17 ans, elle vit en Alaska avec son père et son frère. Sa mère n'est plus là, elle est morte, elles ont pourtant toutes les deux en commun un secret, un côté sauvage qui les relient aux animaux, impossible d'en écrire plus, ça gâcherait vraiment tout le livre.
Ici nous suivons cette famille et plus précisément Tracy qui passe sa vie en forêt, elle aime poser des pièges, chasser etc... A côté de cela, elle s'entraîne pour une course de chiens de traîneau. Le jour où elle se fait agresser en forêt, beaucoup de choses vont changer, ou évoluer.
Je n'ai pas pour habitude de lire des Gallmeister, je ne suis pas fan des nature writing, j'ai pourtant passé un bon moment avec cette histoire, même si il y a quelques bémols : les scènes de chasse et de pose de pièges ne m'ont pas passionnées, l'histoire est hors-norme et il y a un côté fantastique qui est un peu poussé à l'extrême. Bref, je ne lirai pas ça tous les jours mais je l'ai trouvé original. La nature y a vraiment la part belle mais tout est vraiment très sombre. Pour le coup, les chiens ne sont pas si présents dans l'histoire alors que je l'avais pris pour ça.

Sauvage - Jamey BRADBURY - Gallmeister 2019 - 323 pages.

Publié dans Bien aimé

Partager cet article
Repost0

Amours de Leonor DE RECONDO

Publié le par Emma

Amours de Leonor DE RECONDO

Quatrième de couverture :

Tandis que son épouse dort paisiblement, Anselme le notaire abuse de Céleste, la jeune bonne, qui tombe enceinte. Pour sauver l'honneur de tous, Victoire décide d'adopter l'enfant. Mais elle n'a pas la fibre maternelle, et le nouveau-né dépérit. En cachette, Céleste va tendrement prendre soin de son petit. Une nuit, Victoire les rejoint dans la chambre sous les combles....

Mon ressenti :

Nous sommes en 1908, Victoire est mariée à Anselme, c'est sa mère qui lui a présenté suite à une petite annonce. Anselme est notaire, il a, en plus de son mariage, pour habitude d'abuser de sa jeune bonne, Céleste. Mais un jour, cette dernière tombe enceinte, et Victoire s'en aperçoit. Mais c'est trop tard, le grossesse est trop avancée, elle va donc devoir le garder. Victoire et Anselme, n'ayant pas d'enfants décident de le garder, mais l'enfant une fois là, la jeune Victoire va avoir beaucoup de mal à créer un lien avec ce bébé, elle va le délaisser et celui-ci va se laisser mourir. La bonne Céleste ne va pas pouvoir le laisser ainsi, elle va donc une fois tout le monde couché s'emparer toutes les nuits de cet enfant dans sa chambre, il va ainsi reprendre vie. Une nuit, Victoire va les rejoindre tous les deux dans la chambre.
Quelle magnifique histoire, voilà bien longtemps que je devais lire ce livre et qu'il attendait bien sagement, je ne regrette pas une seule seconde d'avoir enfin lu ce petit bijou. C'est une très belle histoire d'amour, c'est délicat, il y a un véritable fossé entre la violence du début et la douceur de la suite. Deux très beaux portraits de femmes libres.

Amours - Léonore DE RECONDO - Sabine Wespieser 2015 -207 pages.

 

Publié dans Que je n'oublierai pas

Partager cet article
Repost0

Scherbius (et moi) d'Antoine BELLO

Publié le par Emma

Scherbius (et moi) d'Antoine BELLO

Quatrième de couverture :

" Scherbius n'est ni le premier imposteur ni la première personnalité multiple, il est le premier imposteur à personnalités multiples, une combinaison détonante que mon devoir consiste à stabiliser avant qu'elle n'explose. "
1977. Maxime Le Verrier, psychiatre, se donne pour mission de guérir Scherbius, un patient chez qui il a repéré un trouble de la personnalité multiple. Alors que le patient ne cesse de duper son analyste, la relation thérapeutique se transforme peu à peu en une liaison obsessionnelle, du cabinet médical jusqu'à la prison centrale de Saint-Martin-de-Ré en passant par les productions de Hollywood. Entre vérité et mensonge, raison et folie, leur dépendance se renouvelle au gré des variations infinies du psychisme de Scherbius.

Mon ressenti :

Maxime Le Verrier est psychiatre, on lui parle d'un patient un peu spécial, il se met en tête de vouloir le guérir et va écrire un premier livre sur lui, il souffre du trouble de la personnalité multiple. Uns fois son livre écrit sur Scherbius, il va s'apercevoir que ce dernier lui a raconté des salades, il l'a mené en bateau en lui disant ce qu'il voulait entendre. Il va alors écrire une version corrigée de son premier livre, une deuxième version. Cependant il va devoir en écrire plusieurs versions, le travail de toute une vie, car il va complètement devenir obsédé par ce patient qui n'aura de cesse de lui raconter des choses fausses sur sa vie. Nous allons donc lire dans un même livre six versions de l'histoire.
Voilà une construction de livre très originale, 6 versions d'une même histoire même si la plus longue est la première et à mon sens la plus intéressante. Dans la première version, nous avons l'intégralité de l'histoire et les différentes facettes de Scherbius, avec de nombreux personnages, c'est tour à tour drôle, intéressant, diversifié mais aussi très bien documenté sans être rébarbatif. L'auteur sait comme toujours très bien "vulgariser" des sujets qui peuvent paraître pointus.
Comme toujours j'ai aimé cette histoire par son côté original, instructif, divertissant, brillant. Je trouve toujours un intérêt à des sujets pourtant toujours très différents, pas toujours très tentants, qui paraissent compliqués. Un bon moment de lecture, ce n'est pas mon préféré, il va falloir que je liste ses livres pour voir quels titres je n'ai pas encore lus.

Scherbius (et moi) - Antoine BELLO - Gallimard 2018 - 437 pages.

Publié dans Bien aimé

Partager cet article
Repost0

L'été tous les chats s'ennuient de Philippe GEORGET

Publié le par Emma

L'été tous les chats s'ennuient de Philippe GEORGET

Quatrième de couverture :

L'été à Perpignan, le serial killer s'ennuie à mourir. Heureusement, l'arrivée des jeunes touristes hollandaises apporte son lot d'activités. Au programme cette année : agression, enlèvement et assassinat. Reste à trouver un partenaire de jeu. Gilles Sebag, flic plus habitué aux blagues vaseuses qu'aux affaires sordides, est missionné.
D'obscurs indices en éclairs de génie, les adversaires se croisent, se toisent et se rapprochent. Forcément, passer des vacances ensemble, ça crée des liens....

 

Mon ressenti :

Gilles Sebag est marié, il a deux enfants et vit à Perpignan. 
Nous sommes au mois de juillet, alors que ses enfants sont partis en vacances chacun de leurs côtés, et que sa femme est en croisière, Gilles reste travailler et le moins qu'on puisse dire est qu'il ne va pas s'ennuyer.
Il va devoir plancher sur le sort de trois jeunes femmes hollandaises, il y a une qui est retrouvée morte à Argelès sur Mer, une qui a disparu et une qui s'est fait agresser en pleine rue. En même temps, un chauffeur de taxi disparaît lui aussi.
Nous voilà dans la première enquête de Gilles Sebag, elle est plutôt classique mais bien menée. C'est le plein été, il fait chaud, tout le monde est en vacances, tout est un peu au ralenti. Dans cette ambiance, l'enquête avance difficilement, par petites touches. On suit aussi le quotidien de Gilles, ses états d' âmes, son couple qui change, ses questionnements sur la famille, est-ce que son épouse l'aime encore ?
Une bien belle ambiance, dans un cadre soigné, on entend presque les cigales, j'ai passé un super moment avec Gilles, qui est plutôt un flic normal, comme nous et si j'avais eu la suite sous la main je l'aurais lue.
J'ai rencontré l'auteur dans un petit salon du livre près de Toulouse en janvier 2020, une belle rencontre, j'en avais déjà lu un de l'auteur, La paradoxe du cerf-volant, mais qui n'est pas une enquête de Sebag.

 

L'été tous les chats s'ennuient - Philippe GEORGET - Jigal 2009 - 476 pages.

 

Publié dans beaucoup aimé

Partager cet article
Repost0

Le cœur de l'Angleterre de Jonathan COE

Publié le par Emma

Le cœur de l'Angleterre de Jonathan COE

Quatrième de couverture :

" L'Angleterre lui faisait l'effet d'un territoire calme et stable. D'un pays de bonne intelligence avec lui-même. Tout allait pour le mieux. "

En dix ans, l'Angleterre est passée de la liesse des jeux Olympiques au couperet du référendum sur le Brexit. Comment en est-on arrivé là ? Dans cette période trouble qui fait basculer les destins individuels et collectifs, la famille Trotter reprend du service. Benjamin a maintenant cinquante ans et s'engage dans une improbable carrière littéraire, sa sœur Lois voit ses anciens démons revenir la hanter, tandis que sa nièce Sophie s'interroge sur son mariage. La politique peut-elle être une cause valable de séparation ?
 

Mon ressenti :

On reprend les personnages de Bienvenue au club et Le club fermé, ils ont maintenant cinquante ans. Alors qu'aucune suite n'était prévue et que l'auteur voulait écrire un livre sur le Brexit, il s'est aperçu qu'il pouvait ressortir les différents personnages de ces deux tomes.
On débute donc en avril 2010 avec les obsèques de l'épouse de Colin, il y a Benjamin, le fils, sa sœur Loïs avec sa fille. On y retrouve aussi Doug, l'ami journaliste. Tous les personnages sont là, mais le livre peut se lire indépendamment car ils sont tous présentés au début et de nouveaux personnages vont s'ajouter au fur et à mesure.
Nous allons donc balayer un peu plus de 8 années avec des moments très importants comme les manifestations de 2011 ou les Jeux Olympiques de 2012 mais c'est surtout la préparation et la mise en place du Brexit, comment l'Angleterre en est arrivée là ?
Comme toujours j'ai pris beaucoup de plaisir avec ce livre, j'y ai retrouvé des personnages et surtout tout ce que j'ai aimé dans les précédents : la vie, les moments de blues et de tristesse, les peurs, l'humour, des tranches de vie et surtout l'Angleterre et son histoire à un moment donné, une sorte de photographie des différents événements importants sans jamais être rébarbatif ou ennuyeux. 

Le cœur de l'Angleterre - Jonathan COE - Gallimard 2019 - 595 pages.

 

En plus :

Je suis complètement passée à côté du Chant des revenants de Jesmin Ward, pourtant le début commençait bien, je le trouvais prometteur et j'ai lâché prise assez vite, je l'ai lu en entier mais je me suis ennuyée. 
Dans un autre registre, Mato Grosso de Ian Manook est complètement raté, un gros flop pour moi.

 

Publié dans Que je n'oublierai pas

Partager cet article
Repost0

<< < 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 20 30 40 50 > >>